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free littérature
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Sur un flanc de falaise
Qu’un océan d’oubli à trop léché
La solidarité se désagrège
Tandis que meurt l’humanité.
Et souffle le vent et le froid
Sur les moulins de Don Quichotte
Et sur les tentes mourroirs
Ou des types entassés
Finissent par devenir mouchoirs
A force de trop pleurer.
Pendant qu’ils se délabrent
Et qu’ils subissent désabusés,
Nous faisons des palabres
Qui nous cachent leurs forêts.
Des mots cyniques rictus de l’âme
Des mots brodés de fil d’enfer
rouillés par leur trop plein de larmes
Brûlants comme un dard dans la chair.
Alors nous glissons leurs souliers
Sous un sapin de conjectures
Où nos guirlandes sont accrochées
Mais nous avons encore oublié
Que l’père noel est une ordure.
Il ne va rien leur apporter.
Et nous passons sur les trottoirs
En détournant les yeux
Parce que sinon dans leurs regard
Notre inertie est un aveu..
Et on se cache leur déchirures
Leurs plaies mobiles
Et leurs blessures
derrière la France de la rupture
Celle du 115 et des serrures.
Et des foyers cercueils
Qui puent la mort et la non vie
Comme un nouvel écueil
Pour leur égos meurtris.
Strip tease de la réalité
Qui un a un quitte ses voiles
Dans sa cruelle nudité
C’est l’être humain
qu’elle nous dévoile.
Tandis que crèvent sur le pavé
Tous les enfants de Don Quichotte
Pieds nus dans l’illusion
L’humanité grelotte.
Publié le 24 décembre 2007
par
catherine
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