Je suis partie aujourd’hui
Les soins palliatifs à domicile ou le dernier train avant le bleu du ciel par Franca Maï
Franca Maï : Fleurs vénéneuses extrait Crescendo (vidéo)
Guerre sociale : les privilèges du cadre impliquent une surenchère de violences faites aux autres
Myriam chanteuse d O.P.A, à laquelle je veux dire toute mon respect pour son talent, son courage et sa sensibilité, Myriam a été violemment molestée par les CRS à Bordeaux alors qu’elle s’opposait alors à la fermeture d’un squat.
Le récit et des photographies (impressionnantes) là
Dès au lendemain de l’élection de Chirac en 2003 dans le Sud-Est de la France en particulier et partout ailleurs, des opérations ont été menées par l’Etat visant à fermer, par la force, des squats et des communautés autogérées qui étaient souvent installées depuis fort longtemps. L’objectif est simple : il s’agit de déloger un peuple de miséreux hors des centres villes pour y favoriser le tourisme et la réimplantation du cadre qui avait déserté la ville pour des résidences pavillonnaires en périphérie.....
Le peuple des prolétaires de Marseille et d’Avignon, employés, bohèmes et étudiants délogés de leurs habitations par des incendies, des cambriolages et des factures d’électricité disproportionnées dont le crime doit à la collusion maffieuse des promoteurs immobiliers, d’EDF et de municipalités décidées à reloger une population de cadres au centre ville ?
Le peuple des saltimbanques, malmené par le régime des intermittents, qui, dans le nouvel agencement du projet municipal, aura pour tâche de divertir les cadres au centre ville ? J’entends encore parfois des acteurs culturels déplorer, chiffre à l’appui, que les cadres se rendent plus souvent au spectacle que les prolétaires.... Que voulez-vous qu’ils aillent foutre d’une pièce de Beckett dans un endroit d’où ils ont délogés ?
Dans le voisinage de contremaîtres et de gradés d’entreprises maffieuses venus verser quelques chaudes larmes à la prose de Dario Fo, de Beckett ou de Shakespeare subventionnés avant d’avoir la lourde tâche, le lendemain, de conduire un plan de licenciement, de harceler un syndicaliste, de cuisser une stagiaire ou de briser un récalcitrant ?
On trouve ceci sur le blog des Editions de la nuit :
"Voilà en tout cas un extrait d’un texte qui, lui, n’a pas pris l’ombre d’une ridule : « Le cadre est toujours l’ancien étudiant. Le cadre est l’homme du manque : sa drogue est l’idéologie [...] du spectacle du rien. C’est pour lui qu’on change le décor des villes, pour son travail et ses loisirs, depuis les buildings des bureaux jusqu’à la fade cuisine des restaurants où il parle haut pour faire entendre à ses voisins qu’il a éduqué sa voix sur les hauts-parleurs des aéroports. [...] Bref, selon la révélatrice acception nouvelle d’un vieux mot argotique, le cadre est en même temps le plouc. [...] Il va de soi que le cadre est en même temps, et même en plus grand nombre, la femme qui occupe la même fonction dans l’économie, et adopte le style de vie qui y correspond. »....
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