Je suis partie aujourd’hui
Les soins palliatifs à domicile ou le dernier train avant le bleu du ciel par Franca Maï
Franca Maï : Fleurs vénéneuses extrait Crescendo (vidéo)
En février de cette année, après une succession de rapports accablants sur les prisons françaises, l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur lançait "l’appel des 200" en faveur d’une modernisation et d’une humanisation des prisons.
L’ancien Garde des sceaux, Robert Badinter, ne se sera pas contenté de le signer. Il vient de donner, le 7 mars, le coup d’envoi d’une vaste consultation du monde judiciaire et carcéral, y compris des détenus, qui donnera lieu à des "Etats généraux de la condition pénitentiaire" afin qu’une réforme de la prison soit "une priorité".
Robert Badinter est entré dans l’histoire lorsque, comme Garde des sceaux du gouvernement Mauroy, il aura fait voter par l’Assemblée nationale l’abolition de la peine de mort, le 9 octobre 1981.
"Demain, grâce à vous, la Justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus pour notre honte commune, des exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. A cet instant, j’ai le sentiment d’assumer, au sens ancien, au sens noble, le plus noble qui soit, le mot de ministère [...] Demain, c’est l’abolition. Législateurs français, de tout mon coeur, je vous remercie."
Ce jour-là, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, l’un de ses plus vifs opposants, comme lui avocat, s’appelait Pascal Clément.
Robert Badinter, après avoir présidé le Conseil constitutionnel, est simple parlementaire (sénateur des Hauts-de-Seine), Pascal Clément, ministre de la Justice.
Deux hommes, deux visages de la Justice et de la France que tout oppose, dans le passé comme dans le présent.
A 78 ans, Robert Badinter n’a pas changé. Son humanisme et sa soif de justice sont intacts, chevillés au corps. Comme avocat, comme ministre et comme parlementaire, il connaît la décrépitude du système pénitentiaire français et les drames qu’il engendre.
"Je n’ai jamais oublié ma première visite à la maison d’arrêt de Fresnes. J’étais alors un jeune avocat. J’ai ressenti ce jour-là ce que signifiait la prison pour ceux qui y vivent vingt-quatre heures par jour. Bien des années plus tard, à la chancellerie, je découvris l’autre côté des choses, la complexité de la question pénitentiaire en France. Surpopulation, surtout dans les maisons d’arrêt, misère des bâtiments, médiocrité des budgets, défaut de moyens dans tous les domaines : santé, travail, formation, enseignement. Et aussi l’amertume des personnels qui assument une fonction difficile et peu considérée..." (Le Nouvel Observateur du 04/11/05).
Aujourd’hui blessé par le rapport du Conseil de l’Europe de Gil-Roblès qui place la France parmi les démocraties indignes, il repart avec ardeur au combat.
Un combat dans lequel il n’a rien à gagner sinon les coups de la part des uns, l’estime et la reconnaissance de la part des autres.
En réponse à l’immobilisme, l’ex-ministre de la Justice fait corps avec l’initiative de l’Observatoire international des prisons (OIP), soutenue par dix associations et syndicats, de lancer à la veille des échéances électorales de 2007 un vaste débat "pour libérer la parole" sur la condition carcérale et "interpeller chacun des candidats".
Dans le même temps, en réponse au rapport du Conseil de l’Europe, Pascal Clément, ministre de la Justice, se contente d’indiquer que "le constat de M.Gil-Roblès est connu, mais il date déjà ", et de polémiquer sur l’inaction de ses prédécesseurs. Un ministre de la Justice qui estime que "les malades, même atteints d’une affection grave" mais qui ne sont pas au "seuil de la mort" n’ont pas à bénéficier de la loi Kouchner : "Ils peuvent être soignés en détention et ils le sont ".
Une déclaration dans le droit fil de celle lancée à la suite de sa visite expresse de la centrale de Clairvaux où, en réponse à la demande symbolique de condamnés à perpétuité, qui réclamaient le rétablissement de la peine de mort, il répondait : "Si on les prenait au mot, combien se présenteraient ?"
source :
Agoravox
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